Issu de la fusion, en 2006, des activités de trois hôpitaux (Saint-Joseph (14e), Notre-Dame de Bon Secours (14e) et Saint-Michel (15e), le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, a connu une véritable restructuration et une réorganisation majeure de l'offre de soins.

Le nouveau bâtiment, inauguré le 7 février, et ouvert aux patients depuis le mois de juillet 2011, s'inscrit dans ce plan de restructuration. Il abrite plusieurs services prenant en charge les patients atteints de cancer : l'oncologie, la pneumologie, la rhumatologie, la médecine interne, la gériatrie, les consultations et l'hôpital de jour. Cela permet une prise en charge pluridisciplinaire des patients atteints de cancer, qui va du diagnostic aux traitements chirurgicaux et de chimiothérapie. « C'est à la fois du temps gagné sur le dépistage et la prise en charge de la maladie et un meilleur accompagnement du patient dans la compréhension de sa maladie » salue Xavier Bertrand.

En effet, le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, a mis en place, à l'origine dans le cadre d'un projet expérimental INCa (Institut National du Cancer), un parcours de soins personnalisé. Ce dernier permet aux patients de bénéficier d'un accompagnement individuel sur le plan psychologique et social, afin d'assurer une meilleure qualité de vie pendant et après la maladie et un retour à la vie normale après le cancer. « Au-delà de l'innovation dans la prise en charge, ce bâtiment permet une innovation dans les techniques, pour améliorer la vie du malade » a déclaré le ministre.

Ce fut également l'occasion, pour le ministre, de réaffirmer sa volonté de maintenir en 2012, le dispositif de compensation des écarts de charges entre les établissements privés à but non lucratif et les établissements publics. Ce dispositif a représenté, en 2011, une enveloppe de 35 millions d'euros pour compenser le différentiel de charges pour les hôpitaux de la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs (Fehap). « Notre volonté est d'aider l'ensemble des établissements, pas uniquement les hôpitaux publics » a insisté le ministre.