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Il s’agit de l’un des principaux enseignements de l’étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (
DREES) relative aux contrats en
assurance santé les plus souscrits : ces couvertures individuelles servent de plus en plus pour des
prestations non remboursées dont la médecine douce.
La médecine douce plébiscitée
C’est une tendance lourde : les
contrats individuels d’assurance maladie complémentaires sont dorénavant de plus en plus sollicités pour les
prestations que la
Sécurité sociale ne rembourse pas si l’on en croit la dernière étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES).
Ainsi, l’on apprend qu’en 2009,
plus de 40 % des bénéficiaires de contrats étaient pris en charge pour une consultation en
médecine douce ; ils n’étaient que 23,3 % en 2007. De même, les
assurés qui voient leur consultation chez le
nutritionniste remboursée sont en 2009 presque deux fois plus nombreux qu’en 2007.
Pilule contraceptive, sevrage tabagique, dentaire et optique
S’intéressant également au remboursement de la
pilule contraceptive et du
sevrage tabagique, la DREES note : « La progression de la prise en charge de ces actes est
plus marquée pour les mutuelles que pour les sociétés d’
assurance ».
Ici, la comparaison apparaît toutefois peu aisée. L’étude signale en effet : « il arrive que l’assureur mène directement des actions de prévention au sein des entreprises sans qu’elles soient pour autant incluses dans le contrat ».
La DREES révèle aussi que les contrats collectifs permettent notamment une meilleure prise en charge en optique et dentaire.