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Les héros de notre temps

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Fidel Castro Ruz
 M-decins-cubainsLe départ de la première brigade médicale cubaine vers l’Afrique pour lutter contre le virus Ebola et l’assassinat brutal à Caracas du jeune député révolutionnaire Robert Serra reflètent l’esprit héroïque et la capacité des processus révolutionnaires qui se déroulent dans la patrie de José Martí et le Venezuela de Simon Bolivar et d’Hugo Chavez .
4 octobre 2014  

Il y a beaucoup à dire sur ces temps difficiles pour l’humanité. Aujourd’hui, cependant, est un jour d’un intérêt spécial pour nous et peut-être pour beaucoup de personnes.
Tout au long de notre brève histoire révolutionnaire, depuis le coup de ruse du 10 Mars1952 initié par l’empire contre notre petit pays, nous avons vu la nécessité, plus d’une fois, de prendre des décisions importantes.

Quand il y ne restait aucune alternative, d’autres jeunes de n’importe quelle autre nation, dans notre situation complexe, faisaient ou se proposaient de faire la même chose que nous, mais si dans le cas particulier de Cuba, le hasard, comme tant de fois dans l’histoire, a joué un rôle décisif.
A partir du drame créé dans notre pays par les Etats-Unis à cette date, sans autre objectif que de freiner le risque d’avancées sociales limitées qui pourraient présager de futurs changements radicaux à Cuba, qui avait été convertie en propriété Yankee, fut engendrée notre Révolution socialiste
La Seconde Guerre mondiale terminée en 1945, a consolidé le pouvoir des États-Unis comme principale puissance économique et militaire, et a transformé ce pays, dont le territoire était loin des champs de bataille, en le plus puissant de la planète.
La victoire écrasante de 1959, nous pouvons l’affirmer sans l’ombre d’un chauvinisme, est devenue un exemple de ce que une petite nation, luttant pour elle-même, peut aussi faire pour les autres.
Les Pays d’Amérique latine, à un minimum d’honorables exceptions près, se sont lancés après les miettes offertes par les États-Unis; par exemple, le quota de sucre de Cuba, qui pendant près d’un siècle et demi avait fourni ce pays dans ses années critiques, a été réparti entre les producteurs avides de marchés dans le monde.
L’illustre général américain qui présidait alors ce pays, Dwight D. Eisenhower, avait dirigé les troupes de la coalition dans la guerre dans laquelle ils libérèrent, malgré de puissants moyens, seulement une petite partie de l’Europe occupée par les nazis. Le remplaçant du président Roosevelt, Harry S. Truman, s’avéra être le conservateur traditionnel qui, aux États-Unis, et supposé assumer de telles responsabilités politiques dans les années difficiles.
L’Union des Républiques socialistes soviétiques qui formaient jusqu’à la fin du XXe siècle dernier , la plus grande nation dans l’histoire de la lutte contre l’exploitation impitoyable des êtres humains a été dissoute et remplacée par une fédération qui réduisit la superficie de ce grand Etat multinational en pas moins de cinq millions cinq cent mille kilomètres carrés.
Quelque chose, cependant, n’a pas pu être dissout: l’esprit héroïque du peuple russe, qui, uni à ses frères du reste de l’URSS, a été capable de préserver une force si puissante qui, avec la République populaire de Chine et des pays comme le Brésil, l’Inde et Afrique du Sud constituent un groupe ayant la puissance nécessaire pour freiner la tentative de recoloniser la planète.
Nous vivons deux exemples illustrés de ces réalités dans la République populaire d’Angola. Cuba, comme d’autres pays socialistes et mouvements de libération, a collaboré avec elle et avec d’autres qui luttaient contre la domination portugaise en Afrique. Celle-ci s’exerçait sous forme administrative directe avec le soutien de ses alliés.
La solidarité avec l’Angola était l’un points essentiels du Mouvement des pays non-alignés et du camp socialiste. L’indépendance de ce pays devint inévitable et fut acceptée par la communauté internationale.
 L’état raciste d’Afrique du Sud et le gouvernement corrompu de l’ancien Congo belge, avec le soutien de leurs alliés européens, se préparaient soigneusement pour la conquête et la division de l’Angola. Cuba, qui depuis des années coopérait avec la lutte de ce peuple, fut sollicitée par Agostinho Neto pour la formation de ses forces armées, qui, installées à Luanda, la capitale du pays , devrait être prêtes pour sa prise de pouvoir officielle programmée pour 11 novembre 1975. Les Soviétiques, fidèles à leurs engagements, leur avaient fourni du matériel militaire et attendaient seulement la date de l’indépendance pour envoyer les instructeurs, Quant à Cuba, elle a de son côté, décida d’envoyer des instructeurs demandées par Neto.
  Le régime raciste d’Afrique du Sud condamné et méprisé par l’opinion mondiale décida d’avancer ses plans et envoya des forces motorisées et des véhicules blindés, équipés d’une puissante artillerie, qui, après une avancée de centaines de kilomètres depuis la frontière, attaqua le premier campement d’instruction, où plusieurs instructeurs cubains perdirent la vie dans une résistance héroïque. Après plusieurs jours de combats soutenus par ces braves instructeurs et les Angolais, ils réussirent à arrêter l’avancée des Sud-Africains vers Luanda, la capitale de l’Angola, où avait été transporté par avion un bataillon de troupes spéciales du ministère de l’Intérieur, transportés depuis La Havane dans les vieux avions Britannia de notre compagnie aérienne.
Ainsi commença cette lutte épique dans ce pays d’Afrique noire, tyrannisée par les racistes blancs, dans laquelle les bataillons de l’infanterie motorisée et les brigades de chars, l’artillerie blindée et les moyens de lutte appropriés , repoussèrent les forces sud-africaines racistes et les forcèrent à la retraite juqu’à cette même frontière d’où elles étaient parties.
L’étape la plus dangereuse de cette lutte ne fut pas seulement cette année 1975 . Celle-ci eut lieu environ 12 ans plus tard, dans le sud de l’Angola.
Donc, ce qui paraissait être la fin de l’aventure raciste dans le sud de l’Angola n’était que le commencement, mais au moins, ils avaient été en mesure de comprendre que ces forces révolutionnaires de cubains blancs, mulâtres et noirs, avec les soldats angolais étaient capables de faire mordre la poussière de la défaite aux soi-disant invincibles racistes. Peut-être alors, avaient-ils eu confiance en leur technologie, leurs richesses et le soutien de l’empire dominant.
Bien que cela ne fut jamais notre intention, l’attitude souveraine de notre pays n’allait pas sans contradictions avec l’URSS elle-même, qui fit tant pour nous pendant ces jours vraiment difficiles lors de la coupure des livraisons de carburant à Cuba, depuis les États-Unis, qui nous aurait menés à un conflit long et coûteux avec la puissance puissante du Nord. Disparu ce danger ou pas, le dilemme était de décider d’être libres ou se résigner à être les esclaves du puissant empire voisin.
 Dans cette situation aussi compliquée que l’accès de l’Angola à l’indépendance en la lutte frontale contre le néo-colonialisme, il était impossible que ne surgissent des différences dans certains aspects qui pourraient avoir des conséquences énormes pour les objectifs tracés , qui dans le cas de Cuba, comme partie prenante de cette lutte, avait le droit et le devoir de la conduire au succès .Chaque fois qu’à notre avis, quelque aspect de notre politique internationale pouvait se heurter avec la politique stratégique de l’URSS, nous faisions le possible pour l’éviter. Les objectifs communs exigeaient de chacun le respect des mérites et des expériences de chacun. La modestie n’est pas incompatible avec l’analyse sérieuse de la complexité et de l’importance de chaque situation, même si, dans notre politique, nous avons toujours été très stricts avec tout ce qui concerne la solidarité avec l’Union soviétique.
En ces moments décisifs de la lutte en Angola contre l’impérialisme et le racisme se produisit une de ces contradictions, qui découla de notre participation directe dans ce conflit et du fait que nos forces non seulement luttaient, mais aussi instruisaient chaque année des milliers des combattants angolais, que nous soutenions dans leur lutte contre les forces pro yankees et pro racistes d’ Afrique du Sud. Un militaire soviétique, qui était le conseiller du gouvernement planifiait l’utilisation des forces angolaises. Nous étions, cependant, en désaccord sur un point et certainement important : le choix erroné, qui était défendu avec une fréquence réitérée, d’employer, dans ce pays, les troupe angolaises les mieux entrainées à presque 1500 kilomètres de Luanda, la capitale, en raison d’une conception propre à un autre type de guerre, en rien semblable à celle à caractère subversif et de guérilla des contrerévolutionnaires angolais. En fait, il n’existait pas de capitale de l’UNITA, et Savimbi n’avait aucun point où résister, il s’agissait d’un leurre de l’ Afrique du Sud raciste qui servait juste à attirer là-bas les meilleures les troupes angolaises et les mieux équipées pour les frapper à leur envie. Nous nous opposions pourtant à un tel concept qui fut appliqué plus d’une fois, jusqu’ à la dernière où il fut demandé de frapper l’ennemi avec nos propres forces et qui donna lieu à la bataille de Cuito Cuanavale. Je dirai que cet affrontement militaire prolongé contre l’armée sud-africaine se produisit au démarrage de la dernière offensive contre la supposée « capitale de Savimbi » -en un coin éloigné de la frontière de l’Angola, de la Namibie et de l’Afrique du Sud occupée- vers le lieu où les courageuses forces angolaises, partant de Cuito Cuanavale, ancienne base militaire désactivée de l’OTAN, même si bien équipées avec les derniers véhicules blindés, chars et autres équipements de combat, démarraient leur marche à des centaines de kilomètres jusqu’à la supposée capitale contre-révolutionnaire . Nos audacieux pilotes de chasse leur apportaient leur renfort avec les Mig-23 quand ils se trouvaient à l’intérieur de leur rayon d’action..
Quand ils dépassaient ces limites, l’ennemi frappait fortement les valeureux soldats des FAPLA avec ses avions de combat, son artillerie lourde et ses forces terrestres bien équipées, causant de lourdes pertes en morts et en blessés. Mais cette fois, ils se dirigeaient à la poursuite des brigades angolaises qu’ils frappaient, jusqu’ à l’ancienne base militaire de l’OTAN.
Les unités angolaises reculaient sur un front de plusieurs kilomètres de large avec des brèches de kilomètres de séparation entre elles. Etant donnée la gravité des pertes et le danger qui pouvait en résulter, la sollicitation habituelle de la consultation du Président de l’Angola se produirait sûrement pour qu’il ait recours à l’appui cubain, et c’est ce qui arriva. La réponse ferme fut qu’une telle demande ne serait acceptée que si toutes les forces et équipements de combat angolais du Front Sud étaient subordonnées au commandement militaire cubain. Le résultat immédiat fut que cette condition était acceptée.
Les forces furent mobilisées avec rapidité en fonction de la bataille de Cuito Cuanavale, où les envahisseurs sud-africains et leurs armes sophistiquées s’écrasèrent contre les unités blindées, l’artillerie conventionnelle et les Mig-23 pilotés par les audacieux pilotes de notre aviation. L’artillerie, les chars et d’autres équipements angolais situés sur ce point et qui manquaient de personnel furent mis en ordre de combat par le personnel cubain. Les chars Angolais qui dans leur retraite ne pouvait pas vaincre l’obstacle du tumultueux fleuve Queve, à l’est de l’ancienne base de l’OTAN, dont le pont avait été détruit quelques semaines auparavant par un drone sud-africain chargé d’explosifs, furent enterrés et entourés de mines antipersonnels et antichars. Les troupes sud-africaines qui avançaient se heurtèrent à courte distance à une barrière infranchissable contre laquelle elles s’écrasèrent. De cette façon, avec un minimum de pertes et des conditions avantageuses, les forces sud-africaines furent vaincues de manière décisive sur ce territoire angolais.
Mais la lutte n’était pas terminée, et l’impérialisme avec la complicité d’Israël avait converti l’Afrique du Sud en pays nucléaire. Notre armée, prenait pour seconde fois le risque de devenir la cible d’une telle arme. Mais ce point, avec tous les éléments de preuve pertinents, reste à élaborer et peut-être pourra être écrit dans les prochains mois.
Quels sont les événements qui se sont produits la nuit dernière et ont conduit à cette analyse approfondie ? Deux faits, à mon avis, d’une importance particulière:
Le départ de la première brigade médicale cubaine vers l’Afrique pour lutter contre le virus Ebola.
L’assassinat brutal à Caracas, Venezuela, du jeune député révolutionnaire Robert Serra.
Les deux faits reflètent l’esprit héroïque et la capacité des processus révolutionnaires qui ont lieu dans la patrie de José Martí et dans le berceau de la liberté de l’Amérique, l’héroïque Venezuela de Simon Bolivar et d’Hugo Chavez.
Quels enseignements étonnants contiennent ces événements incroyables! Les mots sont à peine suffisants pour exprimer la valeur morale de tels faits arrivés presque simultanément.
Je ne pourrai jamais croire que le crime du jeune député vénézuélien soit l’œuvre du hasard. Ce serait tellement incroyable, et le mode est tellement conforme à la pratique des pires organismes de renseignement yankees, que le véritable hasard eut été que le fait répugnant n’ait pas été réalisé intentionnellement, qui plus est alors qu’ il s’inscrit absolument comme prévu et annoncé par les ennemis de la révolution vénézuélienne.
Quoi qu’il en soit, je pense que la position des autorités vénézuéliennes est tout à fait correcte de poser la nécessité d’enquêter soigneusement sur la nature du crime. Le peuple cependant, a exprimé son émotion et sa profonde conviction sur la nature du brutal fait sanglant.
L’envoi de la première brigade médicale en Sierra Leone, signalé comme l’un des points de présence majeur de la cruelle épidémie d’Ebola, est un exemple dont un pays peut s’enorgueillir, il n’est pas possible en ce moment d’atteindre un point d’honneur et de gloire plus élevé . Si personne n’eut le moindre doute que les centaines de milliers de combattants qui allèrent en Angola et d’autres pays en Afrique ou en Amérique, aient donné à l’humanité un exemple qui ne pourra jamais être effacé dans l’histoire humaine; encore moindre doute que l’action héroïque de l’armée de blouses blanches occupera une très haute place d’honneur dans cette histoire.
Ce ne seront pas les fabricants d’armes létales qui atteignent un honneur mérité. Que l’exemple des Cubains partant en Afrique aussi porte dans les esprits et les cœurs des autres médecins dans le monde, particulièrement chez ceux qui ont plus de ressources, qu’ils pratiquent une religion ou une autre, la plus profonde conviction du devoir de solidarité humaine .
Elle est dure la tâche de ceux de ceux qui vont au combat contre le virus Ebola et la survie des autres êtres humains, même au péril de leur propre vie. Nous ne devons pas pour autant cesser de faire tout notre possible pour assurer à ceux qui accomplissent de tels devoirs , le maximum de sécurité dans l’exécution des tâches dont ils s’acquittent et prendre les mesures pour les protéger eux et notre propre peuple, de cette ou autre maladie et épidémies .
Le personnel qui part en Afrique nous protège également à nous qui restons ici , parce que le pire qui puisse arriver, c’est qu’une telle épidémie ou d’autres pires encore s’étendent sur notre continent, au sein du peuple de n’importe quel pays dans le monde, où un enfant , une mère ou un être humain puisse mourir. Il y a suffisamment de médecins sur la planète pour que personne ne doive mourir pour manque d’assistance. C’est ce que je veux exprimer.
Honneur et gloire à nos valeureux combattants pour la santé et la vie!
Honneur et gloire pour le jeune révolutionnaire vénézuélien Robert Serra et à la camarade Mary Herrera!
J’ai écrit ces idées le2 Octobre quand j’ai connu ces deux nouvelles, mais je préfère attendre un jour de plus pour que l’opinion internationale soit bien informée et demander à Granma de la publier samedi.
Fidel Castro Ruz
traduction: Rose Marie LOU pour Cuba Linda

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