La recherche infirmière et paramédicale - c'est-à-dire l'étude et l'amélioration des connaissances et des pratiques des soins réalisés dans le cadre de l'exercice professionnel des auxiliaires médicaux - est devenue une nécessité dans le champ de la santé. Son utilité n'est plus à démontrer en ce sens où elle impacte les orientations prises par les décideurs dans ce domaine.

Le PHRIP, piloté par la direction générale de l'offre de soins (DGOS), offre l'opportunité aux professionnels de santé de mettre en avant leur expertise au profit de la recherche infirmière et paramédicale. Objectif : fournir aux équipes hospitalières et aux décideurs les connaissances contribuant à l'amélioration des pratiques professionnelles des auxiliaires médicaux. Ce programme rencontre un vif succès : en effet, 112 projets de candidature ont été enregistrés en 2012, dont 75 pour la profession infirmière et 37 pour les autres professions paramédicales.

Les résultats du PHRIP 2012

Au terme du processus de sélection, conclu par un jury pluridisciplinaire présidé par Chantal Eymard, diplômée d'Etat en soins infirmiers et chercheur en sciences de l'éducation à l'université d'Aix-Marseille, 19 projets ont été retenus : 12 pour la profession infirmière et 7 pour les autres professions paramédicales.

Ces projets, financés sur 36 mois pour un montant global de plus de 1M€ au titre des missions d'enseignement, de recherche, de référence et d'innovation (MERRI), feront l'objet d'un suivi par la DGOS.

Les thématiques des projets 2012

Les projets sélectionnés sont d'une grande diversité quant aux thématiques et aux secteurs de soins concernés. Ils portent principalement sur la qualité des soins, la qualité de vie des patients, la prise en charge de la douleur et la formation des professionnels.

A titre d'exemples :

• l'impact d'une technique de massage durant la 1ère semaine d'hospitalisation sur la récupération de la mobilité du genou suite à la pose d'une prothèse totale de genou, porté par Jean-Paul Arnaud, du centre hospitalier universitaire (CHU) de Limoges
• l'évaluation de la formation des infirmières à la stimulation de l'oralité sur l'acquisition de l'autonomie alimentaire chez les nouveau-nés d'une unité de réanimation néonatale et néonatologie, déposé par Fabienne Pillet, des hospices civils de Lyon
• l'intérêt de l'association de 2 techniques complémentaires, l'hypnose et la neurostimulation électrique transcutanée, dans la prise en charge des douleurs neuropathiques périphériques chroniques et/ou nociceptives non cancéreuses, porté par Louise Geoffroy, de l'hôpital Saint-Antoine (Paris)

Le détail des résultats est consultable sur le site du ministère chargé de la santé : Dossier "La recherche et l'innovation"

Contact presse
DGOS
Lucie Dufour
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lucie.dufour[@]sante.gouv.fr