C'est d'abord pour nous tous que nous avons réalisé ce travail. Tout médecin qui avance tête baissée ou tête occupée par trop de soucis et obligations, doit pouvoir plus facilement se retourner sur ce que fut sa vocation, sur ce qu'est son mode d'exercice et ses résultats ; il faut aussi qu'il regarde devant pour identifier ce qu'il souhaite, ce qu'il voudrait bien voir changer et aussi, ce sur quoi il sera intransigeant.
Ce rapport est destiné en deuxième lieu aux étudiants, futurs médecins. Ils seront ainsi éclairés sur les réalités de leur futur exercice : obligations multiples, précautions essentielles, diversités de toute sorte, et recours à des talents pour lesquels ils ne sont pas, -pas plus que nous l'étions-, toujours naturellement très doués. Ce rapport pourrait donc aboutir à la rédaction d'un Vade Mecum qui évitera de n'être qu'un catalogue ou une énumération. Au contraire, il devra mettre en exergue les compétences à acquérir et entretenir pour être pleinement à sa place.
Troisièmes destinataires pour ce rapport, ou une forme adaptée qui en serait issue, nos tutelles, les ministères, les décideurs politiques et financiers. En un mot, tous ceux qui pensent, quelquefois à tort, « savoir ce qui est bon pour nous ». Savent-ils si bien ce que nous sommes ?